Le Kabbalah explique en détails les différents systèmes de réincarnation des âmes. Dans son livre « Sha’ar HaGuilgulim », le Ari Z’Al donne l’origine et les réincarnations de la plupart des âmes de figures bibliques importantes.
Le Tikun (rectification) de l’âme est réalisé par le Gilgul (réincarnation), et par le ‘Ibur (attachement). Le Gilgul est la réincarnation d’une âme dès la naissance jusqu’à la mort, le ‘Ibur est un attachement d’une autre âme à la sienne, qui pourrait venir et partir n’importe quand. Une fois que l’âme quitte le corps, si elle n’a pas accomplie la raison de sa venue, elle remonte et attends de revenir dans un autre corps pour avoir une chance de faire le Tikun.
Ce n’est qu’en accomplissant ce manque, que se fait le Tikun nécessaire à cette âme, qui peut maintenant s’élever aux niveaux plus élevés et ainsi rejoindre sa source.
Pour l’aider à accomplir un acte particulier, ou une Mitsva manquante, une autre âme pourrait s’attacher à son âme (`Ibur), jusqu’à ce qu’il l’accomplisse, et puis repart. La Mitsva manquante pourrait être une qu’il a choisi de ne pas faire, ou une qu’il ne pouvait accomplir dans sa vie précédente.
Tant que l’homme entreprend le Tikun de son âme durant trois réincarnations, il reviendra encore et se réincarnera autant que nécessaire pour accomplir son Tikun. Cependant, s’il maintient son mauvais comportement, il ne reviendra pas après la troisième réincarnation.
Le raison de tous ces systèmes complexes de réincarnation a seulement un but : permettre à l’homme de mériter par ses propres efforts, de se rapprocher encore plus de son Créateur, en perfectionnant ses manières et en faisant le Tikun de son âme. En se réincarnant, il est donné à l’âme une chance de plus pour faire son Tikun final.
Elle pourrait se réincarner dans un des quatre types d’existence dans notre monde : mineral, végétal, animal, et homme.
La résurrection des morts est l’objectif final des six mille années. Quand un homme meurt et que son âme se sépare de son corps, ce dernier demeurera avec une étincelle d’énergie, pour permettre la conservation du corps à partir du temps où l’âme l’a laissé, jusqu’à la résurrection.
En Hébreu, le mot « Tikun » a différentes significations. Il peut vouloir dire réparation, ou rectification, ainsi que fonction, relation ou action.
Il y a différents types de Tikunim :
- Tikunim qui ont eu lieu dans les premières émanations pour réparer les mondes.
- Tikunim pour la construction et les interdépendances des Sephirot et des Partsoufim (configurations).
- Tikunim de certains Partsoufim (fonction ou action) pour la direction des mondes.
- Tikunim (rectifications) pour les âmes.
Puisque l’intention du Créateur est d’accorder Sa bonté à Ses créatures, tous les niveaux de la création furent mit en place afin que Sa bonté puisse leur être émanée, cependant, d’une manière qu’ils puissent la recevoir.
Une rigueur complète serait la destruction de tout ce qui n’est pas parfait, alors que la bonté complète permettrait tout sans restrictions. Cependant, ces deux aspects sont nécessaires pour faire la direction actuelle qui est basée sur la bonté et la justice, et pour donner à l’homme la possibilité de servir le Créateur selon sa libre volonté.
Après la Shvirat Hakelim (brisure des vases), avec l’émanation des lumières de l’aspect des noms de MaH (45) et de BaN (52), D.ieu aurait put faire le Tikun (réparation) de tous les mondes, mais alors, il n’y aurait pas eu de raison pour la participation de l’homme dans ce Tikun, et aucune possibilité d’acquérir un mérite.
Pour que l’homme puisse avoir une possibilité d’agir et réparer la création, D.ieu retena, d’une certaine manière, Son déversement de bonté à ce monde, afin de donner à l’homme le mérite de faire le Tikun de son libre choix. Ce n’est que par leur libre choix de se rapprocher de leur Créateur et d’apprendre Sa volonté, que les hommes peuvent mériter leurs places dans les mondes supérieurs lorsqu’ils y montent.
Sans Fin « Ein Sof » est le nom de D.ieu qui est le plus utilisé dans la Kabbalah.
Sa lumière est parfaite et ne peut être mesurée en aucune qualité ou terme limitatif. Si nous parlons de qualités, nous insinuons une notion de limite, ou absence de son opposé. Etant nous mêmes des entités différenciées, il nous est impossible de saisir le concept de “non différencié”. Tout ce que nous connaissons est différencié en ayant une mesure ou un contraire.
Nous employons donc le nom « Ein Sof » (Infini) puisque nous savons et admettons que D.ieu et le concept de sans limites ou sans fin, est au delà de notre compréhension humaine.
La Kabbalah est l’explication mystique et ésotérique de la Torah. Tous les profonds secrets expliqués dans la Kabbalah, sont dissimulés dans les différentes lettres, mots et histoires relatées dans la Torah.
Le Torah contient quatre niveaux de compréhension, dont le plus haut est le Sod (secret). À ce niveau, nous comprenons que nos Tefilot (prières) et l’accomplissement de chacune des Mitsvot (commandements), a une influence directe sur les mondes supérieurs et leur direction.
Le Torah a 248 commandements positifs et 365 négatifs. De même, il y a 613 veines et os à l’homme, 613 parties à l’âme, et 613 lumières dans chaque Sephira ou Partsouf(configuration), chacune de ces 613 Mitsvotà une relation avec les 613 parties du corps et de l’âme de l’homme ainsi qu’un impact sur les 613 parties des Sephirotet énergies supérieures.
Par la connaissance de la Kabbalah, nous pouvons arriver à un véritable niveau de compréhension de la volonté du Créateur en « décodant » les profonds secrets de notre sainte Torah.
La connaissance essentielle est celle de la volonté du Créateur et de Ses voies de directions dans cette existence, tel que décrit dans la Kabbalah. Les autres écrits expliquent dans les moindres détails le « comment » faire, mais seulement le Zohar et la Kabbalah nous expliquent les raisons et effets de toutes nos prières et actions.
Je crois que la plupart aspirent à servir de leur meilleur le Créateur, mais ont été accoutumés à exécuter et ne pas chercher plus loin, ou maintenus à l’écart de cette connaissance. Il est maintenant temps d’étudier de comprendre et de faire connaître cette magnifique science.
C’est “l’autre” type de Kabbalah, ou des noms ou combinaisons de noms d’anges sont employés avec des signes ou incantations particulières, parfois écrits sur du parchemin, pour invoquer certaines puissances et pour changer l’état normal des choses.
En écrivant ces noms d’anges avec différentes permutations des lettres, nous pouvons influencer ces forces à accomplir notre volonté.
Cela peut-être très dangereux sans une bonne connaissance et contrôle de ces forces.
Ce décret fut annulé il y a environ 450 ans, tel que confirmé et écrit par le Rav Avraham Azulay : « Ce qui avait été décrété d’en haut ; de ne pas étudier la Kabbalah ouvertement, n’était que pour un temps limité, jusqu’à la fin de l’année 5260. De là et après, elle a été permise, et à partir de l’année 5300 il a été décrété que c’est une « Mitsva» (commandement) que vieux et jeunes devraient l’étudier. (Ou ha’ Hamah, introduction)
En outre, deux des plus importants Kabbalistes de tout les temps ; le Ari Z’ al et le Ram’hal commencèrent très jeune, puisque les deux décédèrent avant l’âge de quarante ans.
Toutes les autorités rabbiniques ont toujours convenues sur l’ultime importance et la véracité de la Kabbalah, elles n’ont juste pas convenues sur la façon de disséminer cette connaissance. Certains ont insisté que l’on ne devrait permettre qu’à un groupe très sélectif d’apprendre la Kabbalah, et seulement après avoir atteint un niveau élevé de pureté et de compréhension de tous les autres écrits. D’autres crurent plutôt, qu’elle devrait être plus accessible et enseignée à la plupart des juifs.
Pendant le 16ème siècle avec la venue de Shabbetai Tsevi[1]qui était appelé le « Messie Kabbalistique », la communauté juive fut divisée entre ses disciples et les « non-croyants ». Après s’être converti à l’Islam, ce faux Messie causa une grande déception et méfiance envers les enseignements de la Kabbalah. Les autorités rabbiniques d’alors devinrent encore plus sévères envers l’étude de la Kabbalah, et certains furent même persécutés pour l’étudier ou écrire sur le sujet.
[1]1626 – 1676
Tel que dit plus haut, le mot Kabbalah vient du verbe Lekabel (recevoir), mais pour recevoir, il est d’abord nécessaire d’être préparé, et être un Keli (récipient) capable de recevoir et de contenir cette connaissance.
Un Kabbaliste est une personne qui est acceptée pour recevoir cette connaissance, et qui peut la retenir en vivant dans un chemin de rectitude et de Torah afin de se renforcer constamment. Il est une personne spirituelle qui donne la plus grande importance aux significations plus profonde des choses, et qui essaye continuellement d’avancer dans son étude. Pour lui, le but principal de cette existence est de se rapprocher au maximum de son Créateur et de le servir au meilleur de ses possibilités.
Premièrement, pour comprendre ce qui est attendu de moi, comment je peux mieux accomplir Ses commandements, le but de mes prières et actions. Deuxièmement, pour me rapprocher de mon Créateur en apprenant Ses voies, et les différentes émanations de Ses lumières et puissances dans ce monde, et les autres. Troisièmement, pour « connecter» avec D.ieu, en approfondissant ma compréhension de Sa présence et Ses actes dans cette existence, pour avoir une vie spirituelle plus pleine et pour trouver signification à nos vies. Par l’étude de la Kabbalah, on peut atteindre un véritable niveau de connaissance, et d’une certaine manière « décoder » les profonds secrets de cette existence qui se trouvent à l’intérieur de notre sainte Torah.
Dans la Kabbalah nous apprenons comment et pourquoi D.ieu a créé le monde, de quelle manière Il le dirige, la provenance des âmes et des anges, le but de l’existence du mal, les systèmes qui sont mis en place pour la direction des mondes, et plus.
Elle nous enseigne en outre le déploiement des mondes, les diverses puissances d’influence sur ces mondes, le rôle de l’homme dans la création, la volonté du Créateur et ainsi de suite. Elle explique en détails ; les différentes lumières ou énergies qui font la direction et comment l’homme influence ou y contribue. L’objectif final de l’homme et de la création.
La Kabbalah nous explique que le monde est guidé par un système extrêmement complexe de forces ou de lumières, qui par leurs interactions provoquent des réactions en chaîne qui influent directement sur l’homme et les mondes. Chacune de ces réactions a de nombreuses ramifications, avec beaucoup de détails et résultats.
La Kabbalah nous démontre également l’importance de l’homme, car seulement lui, en se rapprochant de son Créateur, peut influencer ces incroyables forces. Pour cela, il doit s’élever à une dimension plus élevée de compréhension, et commencer à se poser certaines questions très importantes tel que : « Pourquoi », « quel est le but de faire cet acte ou cette prière », « quels sont les résultats de mes actions » etc.
Dans la Kabbalah, on peut trouver toutes ces réponses, en plus des raisons exactes et les effets de toutes nos prières et actions. Ainsi, quand l’homme décide qu’il veut connaître son Créateur, en apprenant cette science il s’élève à un niveau d’action et de compréhension supérieur qu’il le fait vivre et ressentir une relation plus intense avec son Créateur. Ce qui l’amènera à réalisé sa petitesse comparée à ces incroyables forces, la perfection du Seigneur et Son amour infini pour Ses créatures.
La première étape est d’apprendre la Torah, les Halakhot – lois, les différentes prières, adopter un comportement adéquat et développer une bonne connaissance de l’Hébreu. La deuxième étape est de trouver un rabbin expérimenté et érudit pour étudier et être guidé.
Non-Jews that are attracted by the Kabbalah could get an “intellectual” insight of its concepts and a feeling of well-being by its values, but have no direct participation in its realization, since they do not observe its intricate relations with the commandments of the Torah and the prayers.
For example; when praying three times a day, we participate in the unification of particular lights or energies for the guidance of the world, by observing the Shabbat this participation is enhanced, and our rituals correspond to very particular actions that are reflected on these energies. About all of the other prayers, rituals or commandments of the Torah are also in direct relation with these lights or energies that are in charge of the guidance, and the manifestation of G-od’s presence. A non-Jew will study this intellectually but will not act on it.
This is the reason why throughout the history, all the main and important Kabbalists were very meticulous in observing all the commandments of the Torah in their least details.
The Yetser Hatov corresponds to the good or positive impulse in man, the Yetser Hara’ is his bad or negative impulse.
The good deeds of man have an effect on the four higher worlds, his bad deeds; on the four lower worlds. It is only when man sins, that the negative side can grow in strength. The negative aspect grows inside him; this is his Yetser Hara’, it cuts him off from the higher worlds, and uproots him from the Kedushah .
The Yetser Hara’ almost constantly tries to seduce him, and make him stumble, while the Yetser Hatov, on the other side, tries to attract him to Torah and Mitsvot and to help him do the Tikun (rectification) of his Neshama .
The two aspects of Yetser Tov and Yetser Hara’ were created to allow man to choose good over bad by his own free choice.
To ascend from its original level, a soul needs to reincarnate to do its Tikun. This Tikun of the soul is realized by the Gilgul (reincarnation) and/or by the ‘Ibur (attachment). While Gilgul is the reincarnation of a soul into a body from the time of its birth until its death, the ‘Ibur is an attachment of another soul to his own soul, that could come and leave at anytime.
If man does not do the Tikun for the level of his soul for which he came, he comes back and reincarnates in a new body for a new life. As long as he undertakes the Tikun of his soul in three reincarnations, he will come back again and again as needed, to complete his Tikun. However, if he maintains his wrong behavior and neither performs nor advances in his Tikun, he will not return after the third reincarnation.
There are different reasons why a soul might have to come back and reincarnate. It could be to repair or rectify an act for some damage he caused by his wrongdoings, or by not accomplishing the Mitsvot – commandments. The secret and reasons behind the accomplishment of the Mitsvot is to help, or make the Tikun of the soul.
As there are 613 parts to the soul, and 613 veins and bones to man, similarly, there are 613 Mitsvot and 613 lights in each Sephira or configuration. Each Mitsva corresponds to one part of the soul and of the body; by performing a positive commandment or avoiding a negative one, the corresponding part of the soul is reinforced and repaired. Failing to perform the positive Mitsva or to avoid a negative commandment causes direct damage to one’s soul and requires repair in this life or in a future reincarnation.
It is only by getting another chance to do or undo what he should have done or not do, that man makes the necessary Tikun of his soul, which can now rise to the higher realms and rejoin its source.
In Hebrew, the word “Tikun” has different meanings. It can be understood as reparation or rectification, and also as function, relation or action.
There are different types of Tikunim:
– Tikunim that took place in the first emanations to repair the worlds.
– Tikunim for the construction and inter-relations of the Sephirot and Partsufim (configurations).
– Tikunim of certain Partsufim (function or action) for the guidance of the worlds.
– Tikunim (rectifications) for the souls.
For more on Tikun, see Tikun under Kabbalah studies
Since the intention of the Creator is to bestow goodness on His creatures, all the levels of creation were put in place so His kindness could emanate to them, yet in such a way that they would be able to receive it. Complete rigor will be the destruction of anything not perfect, while complete kindness will permit everything without restriction. However, these two aspects are necessary to make the guidance of kindness and justice and to give man the possibility of serving the Creator by their free will.
After the Shvirat HaKelim (breaking of the vessels) with the emanation of the lights of the name MaH (45) and BaN (52), G-od could have done the Tikun (repair) of all the worlds, but then, there would not have been a reason for the participation of man in this Tikun and a possibility to acquire merit.
For man to have a possibility to act and repair the creation, G-od restrained in a way, his outflow of kindness to this world, to give men the merit of doing the Tikun with their free will. It is by their free will to get closer to their Creator and learn His ways, that men merit their place in the higher worlds when they depart.
“Ein Sof” is the Name of G-od that is the most used in the Kabbalah. His light is perfect, and cannot be measured by any definition or limiting terms. If we think about definitions, we introduce a notion of limit, or absence of its opposite. Being ourselves distinct separate beings, we cannot grasp the concept of the “non-distinct”. Everything we know is finite, by having a measure or an opposite.
We therefore use the name “Ein Sof” (without limit) since we know and admit that G-od and the concept of limitlessness or without end is beyond our human comprehension.
The Kabbalah is the mystical and esoteric explanation of the Torah. All the profound secrets explained in the Kabbalah, are alluded in the letters, words and different stories narrated in the Torah.
The Torah contains four levels of comprehension, of which the highest is the Sod (secret). At this level, we understand that our Tefilot (prayers) and the accomplishment of each one of the Mitsvot (commandments), has a direct influence on the superior worlds and on their guidance.
The Torah has 248 positive and 365 negative commandments. Similarly, there are 613 veins and bones to man, 613 parts to the soul, and 613 lights in each Sephira or Partsuf (configuration), this number is not arbitrary, as there are important interrelations and interactions between them.
Through the knowledge of Kabbalah, we can get to a level of true understanding of the will of the Creator, and in a way “decode” the profound secrets of our holy Torah.
The essential knowledge is the one of the will of the Creator and His ways of guidance in this existence, as explained in the Kabbalah. The other writings explain in the least details “how” to do, but only the Zohar and the Kabbalah explain to us the exact reasons, and effects of all our prayers and actions.
I believe that most yearn to serve at their best the Creator, but have been accustomed to execute and not seek further, or were kept away from this knowledge. It is now time to know and learn and make known this magnificent science, as it is written and recommended .
It is the “other” type of Kabbalah, where names or combinations of names of angels are used with special signs or incantations, sometimes written on parchment, to invoke particular powers and alter normal states of events. It is also called magic
By writing various permutation of letters or names of angels, one could make these superior forces act according to his will. There is danger of using these names without a proper preparation and a good knowledge of their forces and limits.
This decree was canceled about 450 years ago, as it was confirmed and written by Rav Avraham Azulay :
“What was decreed from above; not to study the Kabbalah openly, was for a limited time only, until the end of the year 5260 . From there and after, it was allowed, and from the year 5300 it was decreed that it is a “Mitsvah” (commandment). (Or Ha’Hamah, introduction).
Also two of the most important Kabbalists of all times; the Ari Z’al and the Ram’hal started very young as they both died before the age of forty
All the rabbinical authorities have always agreed on the ultimate importance and truthfulness of the Kabbalah, they just did not agree on the way this knowledge should be disseminated. Some insisted that only a very selective group should be allowed to learn Kabbalah, and only after attaining a high level of purity and comprehension of all the other writings.
Others believed that it should be more accessible and taught to most Jews. During the 16th century with the coming of Shabbetai Tsevi who was called the “Kabbalistic Messiah”, the Jewish community was divided between his followers and the “non-believers”. After converting to Islam, this false Messiah caused a big deception and mistrust in the teachings of the Kabbalah. The rabbinical authorities of the time became even more severe with the learning of Kabbalah and some were even persecuted for learning or writing on the subject
The word Kabbalah comes from the verb Lekabel (to receive), but to receive it is first necessary to be prepared, and to be a Keli (recipient) able to receive and contain this knowledge.
A Kabbalist is a person who is accepted to receive this knowledge, and is able to hold it by living in the path of Torah and rightness to strengthen himself constantly. He is a spiritual person who will give utmost importance to the higher meaning of things, and continually try to advance in his learning. For him, the main goal of this existence is to get closer to the Creator and serve him to the best of his possibilitie
Firstly, to understand what is expected of me, how I can better accomplish His commandments, the purpose of my prayers and actions.
Secondly, to get closer to my creator by learning His ways, and understanding the different emanations of His lights and powers in this world, and the others.
Thirdly, to “connect” with G-od, by deepening my understanding of His presence and manifestation in this existence, to have a fuller spiritual life and find meaning to our lives.
Through the knowledge of Kabbalah, one can get to a level of true understanding, and in a way “decode” the profound secrets of this existence as found in our holy Torah.
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